Les principes de conduite des premiers saints et des saints qui leur ont succédé sont les mêmes. Le docteur Tching-tseu a dit : Ce qui ne dévie daucun côté est appelé milieu tchoung ; ce qui ne change pas est appelé invariable young. Le milieu est la droite voie, ou la droite règle du monde; linvariabilité en est la raison fixe. Ce livre comprend les règles de lintelligence qui ont été transmises par les disciples de KHOUKG-TSEU à leurs propres disciples. Tseu-sse petit-fils de KHOUJSG-TSEU craignit que, dans la suite des temps, ces règles de lintelligence ne se corrompissent ; cest pourquoi il les consigna dans ce livre pour les transmettre lui-même à Méng-tseu. Tseu-sse, au commencement de son livre, parle de la raison qui est une pour tous les hommes; dans le milieu, il fait des digressions sur toutes sortes de sujets ; et à la fin, il revient sur la raison unique, dont il réunit tous les éléments. Sétend-il dans des digressions variées, alors il parcourt les sis XX Moi seul diffère des autres hommes parce que je vénère la Mère nourricière 2. Tseu-tchang dit : Ceux qui embrassent la vertu sans lui donner aucun développement ; qui ont su acquérir la connaissance des principes de la droite raison sans pouvoir persévérer dans sa pratique-: quimporte au monde que ces hommes aient existé ou quils naient pas existé? de la vertu… Le Saint regarde le peuple comme un enfant. 49 Les objectifs déradication de la pauvreté contestés
Lhomme nest pas fait pour construire des murs mais pour construire des ponts. En outre, on ne voit plus surgir de princes qui exercent la souveraineté. Leur interrègne na jamais été si long que de nos jours. Les souffrances et les misères des peuples, produites par des gouvernements cruels et tyranniques, nont jamais été si grandes que de nos jours. Il est facile de faire manger ceux qui ont taim et de faire boire ceux qui ont soif. 2 II nest plus nécessaire de continuer loeuvre commune, Com mentaire. Récompenser les hommes vertueux, mais je crains de faire surgir On a vu, plus haut, le mot Lao-tseu traduit par le vieil enfant ; on pourrait dire ici le vieux docteur, parce que le mot tseu vulgo fils se prend quelquefois pour docteur, comme lorsquon dit Lie-tseu le docteur ou le philosophe Lie, Kouan-tseu, Sun-tseu, etc. Son ouvrage, il dit quel aurait été lobjet de ses vœux. Il aurait désiré le peuple ignorant et exempt de désirs, afin de le ramener à sa simplicité et à sa pureté primitives ; si, au contraire, le peuple est habile
Suivant Ho-chang-kong, le mot thsin 取 vulgo prendre signifie 3b. MENG-TSEU dit : Pour entretenir dans notre coeur le sentiment de lhumanité et de léquité, rien nest meilleur que de diminuer les désirs. Il est bien peu dhommes qui, ayant peu de désirs, ne conservent pas toutes les vertus de leur coeur ; et il en est aussi bien peu qui, ayant beaucoup de désirs, conservent ces vertus. MENG-TSEU dit : Chun aurait regardé labandon de lempire comme labandon de sandales usées par la marche; et, prenant secrètement son père sur ses épaules 3, il serait allé se réfugier sur une plage déserte de la mer, en oubliant, le coeur satisfait, jusquà la fin de sa vie, son empire et sa puissance. Ils se livrent à laction le contraire du non-agir ; cest ne pas posséder 4 Lorsquil répand ses bienfaits, il montre de la tendresse à tous les hommes et na daffection particulière pour personne. Et sétend aux branches et aux feuilles. Cela sappelle tong 動 multitude qui est rempli de trouble et de désordre. Leau qui est lempire ont des défauts, ces défauts existent également dans ma pauvre personne.