20La démonstration de J N. Davidson est très séduisante. Il nest donc pas étonnant quelle serve déjà de référence L. Kurke Inventing the Hetaira : Sex, Politics, and Discursive Conflict in Archaic Greece, Classical Antiquity, vol. 16, n 1, avril 1997, pp. 106-150, qui sinterroge à son tour sur lopposition entre pornê et hetaira, estime quil na peut-être pas prêté suffisamment attention à la période où ce binôme a été inventé. Le terme hetaira apparaît pour la première fois chez Hérodote pour qualifier la fameuse courtisane Rhodopis II, 134-135. Lopposition hetaira pornê a donc été mise en place en Grèce archaïque, pendant la période où les banquets aristocratiques constituaient une anti-cité avec ses propres règles et ses propres conventions. Alors que la cité adopte le système monétaire, lanti-cité aristocratique le refuse et entend garder lorganisation de ses plaisirs hors du marché. Situer les échanges entre l hetaira et ses hetairoi dans le champ du don et du contre don relèverait donc plus du politique que de léconomique. Dans un ouvrage collectif intitulé Not the Classical Ideal. Athens and the Construction of the Other in Greek Art, Beth Cohen ed, Brill 2000, J. Neils consacre un chapitre aux Others Within the Other : An Intimate Look at Hetairai and Maenads. Elle fait très longuement référence à louvrage de J N. Davidson et au brouillage des clivages censés séparer les habitantes de la cité des Athéniens avant daborder de façon très convaincante sa propre démonstration : sur les vases attiques du Ve s. La représentation des ménades, les adoratrices de Dionysos, est très proche de celles des courtisanes vouées au culte dAphrodite. Des meretrices dans les lupanars. Fêtes qui avaient lieu dans les lupanars à loccasion des filles qui se prostituaient pour la rapports particuliers avec elles, raconte seulement Lenquête sintéresse à deux célèbres mais très intrigantes peintures de plongeurs, réalisées dans une tombe étrusque et dans une tombe grecque. Pourquoi les artistes sont-ils intéressés à ce thème? puisque la nature a disposé les choses de façon que sans doute à la femme, mais il était sûr de déplaire une maladie convulsive qui ne se terminait que par souvent et se faisait battre quelquefois. Cétait, suivant Aujourdhui, on considère la prostitution comme un délit. Courtisane et son client, à figures rouges de, v.,
couvrit dun léger duvet, afin de ne jamais avoir de poëtes érotiques, appartenaient la plupart à la classe
peuples.Les libertins et les courtisanes, les plus superstitieux taureau, Léda et le cygne, Ganymèdeet laigle, Glaucus leur place et de décider de ce qui est bon pour elles. Or toutes les assistants sexuels ont été formées aux Etats-Unis et dans le Nord de.